jeudi 7 mars 2013

J'ai fais cette toile "CLAIRVOYANCE" il y a un an !


Prémonitoire ?
"CLAIRVOYANCE", acrylique sur toile froissée 114 x 162 - Gil Adamy ®2012

vendredi 1 mars 2013

                                    La peinture à l’œuvre

Consultant, argenteuillais depuis bientôt dix ans, Gil Adamy multiplie les projets artistiques où il propose au public de reconstruire et colorier la société.


D’un concept faire une oeuvre. Tel est le défi intellectuel de Gil. Ancien de la pub, il mène – prudent – en parallèle, et ce depuis quinze ans, une deuxième vie d’artiste. Au milieu de ses toiles, l’artiste décrit son travail minutieusement, choisissant calmement ses mots, aux antipodes du cliché du peintre tourmenté jetant ses tripes sur la toile et la table basse de son mécène. Y aller donc tranquillement, afin d’entrouvrir le voile de protection, sans le déchirer.
À 60 ans, ses tableaux et sculptures témoignent de ce qui « déconne dans la société ». S’il vit de son activité professionnelle, il rêverait de le faire de son art. Mais le marché, un rien frileux, se réfugie derrière les valeurs sûres au contenu plus que ténu. Son opposé. « Je pointe un disfonctionnement, comme la pollution, et lance la question sans émettre de jugement », explique-t-il assis au pied de sa représentation de la Cène. Exemple parfait. Les apôtres présentent tous un masque noir et blanc.
Autre peinture : des joueurs de polo à longues barbes s’apprêtent à frapper de leur maillet le visage d’une femme voilée. Balle humaine là aussi représentée en noir et blanc. « L’oeuvre doit faire sens, être urticante, sinon c’est de la décoration », lance-til, déjà moins policé. Défi : allier profondeur et légèreté. En jouant aussi de la matière, peignant dans son salon, la toile posée à même le sol et systématiquement froissée. « Il faut désacraliser l’art, le rendre plus humain et malléable », insiste Gil Adamy.
Deuxième étape, deuxième petit pas dans le dévoilement. Ces ouvertures noir et blanc sont peintes à dessein. « Elles engagent à colorier l’avenir », propose-t-il. Et évoque un art conversationnel où le spectateur serait également acteur, les tableaux terreau. On imagine alors Gil disposer quelques chaises au pied de ses toiles et inviter les curieux à s’installer ou palabrer. Ne conçoit-il d’ailleurs pas des événements artistiques où les participants doivent colorier eux-mêmes ses oeuvres ? Pour réagir et construire un monde nouveau. Il a par ailleurs lancé le groupe d’artistes THEartMove qui partagent sa vision fondatrice de l’art.
De sa carrière dans la publicité, Gil retient la créativité. « Mais pas les paillettes. Il était stimulant d’inventer des slogans, des images, résumant tout et compréhensibles par tout le monde », se souvient-il. Et semble serein, proche d’une forme d’accomplissement. Sa voix douce évoque pourtant l’énergie artistique, « l’oeuvre coup de poing qui tord le ventre ». On progresse. Les tripes enfin.
« Une toile, c’est de l’émotion » poursuit Gil. Les siennes n’ont pas peur d’être crues, de représenter la guerre où les canons des chars pourraient être des sexes masturbés. « Encore une fois, il n’y a pas de jugement de valeur de ma part, mais je suis un peu comme un photographe de guerre qui consigne ce qui heurte sa conscience », reprend-il. Et se considère comme une éponge, se nourrissant de ses lectures compulsives, de la presse comme de littérature. Passionné par les mutations induites par les nouvelles technologies sur la société, il vient même de publier le livre « Le Web social et la e-réputation » (éditions Gualino).
La protection nourrie à la pudeur s’estompe très légèrement. La chair de l’univers de Gil Adamy est là, face à nous, il fallait y aller mollo. S’il ne dira jamais tout, l’on aura compris que ce cérébral sait de ses émotions faire pâture.


Portraits d'Argenteuillais - 1er mars 2013
http://www.argenteuil.fr/1252-gil-adamy.htm






samedi 29 décembre 2012

L'art conversationnel de Gil Adamy: En ce 21 décembre 2012, la fin du monde n'a pas e...

L'art conversationnel de Gil Adamy:
En ce 21 décembre 2012, la fin du monde n'a pas e...
: En ce 21 décembre 2012, la fin du monde n'a pas eu lieu mais la signature de mes livres LE WEB SOCIAL ET LA E-RÉPUTATION édité chez Gual...

En ce 21 décembre 2012, la fin du monde n'a pas eu lieu mais la signature de mes livres
LE WEB SOCIAL ET LA E-RÉPUTATION édité chez Gualino et VISION ET CÉCITÉ édité chez Critères a bien eu lieu à la Librairie NUNC ! 3, rue d'Arras 75005 Paris










mardi 25 septembre 2012

L'art conversationnel de Gil Adamy: GAME OF ARTS au château de BouffémontEvénementie...

L'art conversationnel de Gil Adamy: GAME OF ARTS au château de Bouffémont

Evénementie...
: GAME OF ARTS au château de Bouffémont Evénementiel artistique organisé par GAME OF ARTS au château de Bouffémont, samedi 15 septembre 2012...

L'art conversationnel de Gil Adamy: Réalisation de la toile New Age. De l'esquisse à ...

L'art conversationnel de Gil Adamy:
Réalisation de la toile New Age. De l'esquisse à ...
: Réalisation de la toile New Age . De l'esquisse à la toile finie.

Réalisation de la toile New Age 

De l'esquisse à la toile finie : Explications


Je revendique le désacralisation de la toile
Je désacralise la toile en la froissant, la cassant alors que blanche, tendue, parfaite, elle constitue un espace sacré pour l’artiste. Je la casse pour donner un sens premier à l’œuvre, pour la faire naître.


Je casse les codes de référence de la peinture
Tout en restant sur la toile, support classique de la peinture, j'en casse les codes de référence en mixant caricature de presse, BD, illustration et peinture.
Ne cherchez pas ; je n'entre pas dans les critères artistiques établis.

Je peint les choses graves avec légèreté et humour
Je me définit comme un journaliste pictural, comme un citoyen du monde, qui pointe du doigt les dysfonctionnements ou les dérives de la société. Si les sujets abordés sont noirs, ils s’expriment sur le support par la couleur, la métaphore, les symboles, la dérision, l’humour et la légèreté.

Mes couleurs magnétiques permettent d’entrer dans le tableau
Je joue un chromatisme souvent invraisemblable pour ancrer un sentiment de non-sens, d’humour qui favorise l’entrée du spectateur dans le tableau. Le processus de perception de mes œuvres est à l’inverse du modèle courant. Grâce à la couleur, se dégage un premier niveau de lecture léger, ludique et décalé, puis vient un deuxième regard qui interpelle sur l’insondable de notre humanité.

Mes toiles restent à colorier symboliquement par le spectateur
Si je montre des situations de déviances humaines, c'est parce que je pense que les hommes peuvent changer
le cours des choses. C’est ce message d’espoir qui apparait en contrepoint dans chacune de mes toiles sous la forme d’une situation, d’un personnage ou d’un objet en noir et blanc.
Ce dessin en rupture graphique avec le reste de la toile représente l’avenir, une société qui reste à colorier, à
réenchanter par les hommes. En introduisant cette petite part de conscience dans laquelle notre esprit peut réinventer le monde, en laissant la toile en devenir, je casse les codes de la toile finie.



Apprenti sorcier, acrylique sur toile 180 x 180


Mes toiles sont conçues comme des affiches
Je suis un publicitaire défroqué. Je conçoit les thèmes de mes toiles comme des affiches dérisoires. L’image forte, décalée, impertinente, provocante, associée à des couleurs improbables et à un titre en forme de slogan utilisé à contre sens, crée une alchimie permettant de maximiser l’impact sur la conscience du public.

Mes titres sont des slogans utilisés à contre sens
Les titres de mes tableaux sont des slogans et font partie intégrante de l’œuvre.
Ils sont utilisés à contre sens. Le décalage ainsi provoqué par la dissociation entre le sens des mots et le sens des images provoque la perception de dérision d’une situation qui devient automatiquement plus polémiques et politiquement incorrecte.